NOTE DE TRANSCRIPTION:

Les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.

La référence à l'auteur et à l'œuvre originale a été ajoutée
(publié de façon anonyme)

CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE II.
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
CHAPITRE VI.
CHAPITRE VII.
CHAPITRE VIII.
CHAPITRE IX.
CHAPITRE X.
CHAPITRE XI.
CHAPITRE XII.
CHAPITRE XIII.
CHAPITRE XIV.
CHAPITRE XV.
CHAPITRE XVI.
CHAPITRE XVII.
CHAPITRE XVIII.
CHAPITRE XIX.
CHAPITRE XX.

RAISON ET SENSIBILITÉ.

DE L'IMPRIMERIE DE D'HAUTEL,

rue de la Harpe, no. 80.

RAISON

ET

SENSIBILITÉ,

OU

LES DEUX MANIÈRES D'AIMER.

D'APRÈS L'ŒUVRE ORIGINALE

SENSE AND SENSIBILITY

DE Mme JANE AUSTEN

TRADUIT LIBREMENT DE L'ANGLAIS,

PAR

Mme ISABELLE DE MONTOLIEU.

TOME PREMIER.

A PARIS,

CHEZ ARTHUS-BERTRAND, LIBRAIRE,

RUE HAUTEFEUILLE, No. 23.

1815.

RAISON

ET

SENSIBILITÉ.


CHAPITRE PREMIER.

La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comtéde Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelleétait à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieursgénérations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leursvassaux et de leurs voisins.

Le dernier possesseur de ces biens, était un vieux célibataire, quipendant long-temps avait vécu avec une sœur chargée de dirigerl'économie de sa maison, en même temps qu'elle était sa fidèlecompagne. Elle mourut dix ans avant lui, et pour réparer cette perte,il invita un neveu, qui devait hériter de ses terres, à venir vivreauprès de lui avec toute sa famille. Ce neveu, M. Henri Dashwoodétait marié, et il avait des enfans. Le bon vieillard trouva dansleur société un bonheur qui lui était inconnu, et son attachementpour eux tous s'augmenta chaque jour. Monsieur et madame HenriDashwood soignèrent sa vieillesse bien moins par intérêt que parbonté de cœur, et la gaîté des enfans, et leurs douces caressesanimèrent le soir de sa vie et la prolongèrent.

M. Henri Dashwood avait un fils d'un premier mariage et trois fillesde sa seconde femme. Son fils John était en possession d'une bellefortune provenante de sa mère, qui avait été très-riche. Econome parcaractère, il ne fit aucune folle dépense, et se maria de bonne heureà miss Fanny Ferrars, jeune personne riche aussi, qui ajouta encoreà sa fortune. La succession de la terre de Norland ne lui était doncpas aussi nécessaire qu'à ses trois sœurs qui n'avaient pas lesmêmes espérances; leur mère n'avait rien du tout à leur l

...

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